L'apparition des classements internationaux d'universités et leur extraordinaire succès médiatique sont le symptôme de la concurrence croissante que se livrent les systèmes et établissements d'enseignement supérieur et de recherche. Ces classements concernent à la fois la formation universitaire (Enseignement) et Recherche scientifique. Nos universités au Maroc sont souvent mal classées ou absentes des classements internationaux. Certes, il y'a plusieurs types de classements et ils adoptent des indicateurs différents. Ils sont souvent critiqués ou tout simplement rejetés par les Universités francophones qui ne trouvent pas leurs places dedans. Etes vous pour ces classements ou contre ? Il y a des avantages et des inconvénients car la question de classement reste liée à l'évaluation et à la compétitivité ! Cela inciterait nos Universités à faire des efforts pour améliorer la qualité de l'enseignement et promouvoir la recherche scientifique. D'autres pensent que ce n'est pas encore le moment de lancer cette course pour des Universités encore jeunes, et qu'il faut instaurer plutôt des collaborations interuniversitaires. Qu'en pensez-vous ?
L'enseignement supérieurjoue un rôle crucial en faveur du développement économique.
Perçu comme un droit, il s'est, par ailleurs, considérablement démocratisé au cours du dernier demi-siècle. Il suscite pour cette raison une attention croissante de la population et des pouvoirs
publics. La qualité de l'enseignement supérieur est désormais considérée comme un défi majeur.
Il existe plusieurs indicateurs de la formation qui peuvent être pris en compte dans le classements des Universités. On peut citer 1/ Part des licences obtenues 3 années après une première inscription à l'Université, 2/ Réussite au diplôme sanctionnant deux années d'études après le bac (DEUG), 3/ Suivi du cursus des étudiants (taux d'abandon, réorientation, redoublement), 4/ Réussite en cursus Master (ratio diplômés / inscrits), 5/ Réussite en doctorat, 5/ Part des doctorants allocataires soutenant leur thèse en trois ans au plus), 6/ Devenir des étudiants diplômés (Licence à Master) : insertion, durée d'obtention du 1er emploi, poursuite d'étude, 7/ Devenir des docteurs : insertion professionnelle après 3 ans et 8/ Réussite comparée des étudiants étrangers et des étudiants Marocains en cursus licence et Master.
Les deux classements internationaux les plus connus sont le classement de Shanghai et celui du Times Higher Education. Le classement de Shanghai adopte entre autres indicateurs, les résultats obtenus (learning outputs) en termes d'expérience et de capacités des étudiants (voir tableau)
A la différence du classement de Shanghai, le classement du Times Higher Education (THE) est fondé sur une évaluation non seulement de la recherche, mais aussi de l'enseignement, et sur l'idée que les experts sont
les mieux placés pour juger les établissements. Il ne se fonde donc pas seulement sur des faits objectivables, comme le classement de Shanghai, mais prend également en compte les opinions des professionnels et donc la réputation des établissements.
Ce classement est en effet fondé à 40% sur une 'revue par les pairs', et à 10
% sur un sondage effectué auprès des employeurs. Les
autres indicateurs pris en compte sont de nature quantitative. Ils portent sur
l'encadrement des étudiants (supposé refléter le degré
d'engagement de l'établissement en faveur de l'enseignement)
et la visibilité des travaux de recherche : ratio personnel /étudiant,
citations / personnel, taux de personnel et d'étudiants étrangers.
Au fil des années, plusieurs changements de méthodes altèrent
l'interprétation des résultats de ce classement.
De manière générale, ce sont les Universités anglophones qui occupent les premiers rangs!!!!
La presse a écrit dernièrement: 'Publiée lundi 15 août, l’édition 2016 du classement de Shanghai ne bouleverse pas la hiérarchie. Première depuis 2003, Harvard est de nouveau en tête, devant les universités de Stanford (2e en 2015) et Berkeley en Californie (5e en 2015). Pas de progrès pour les universités françaises. Premier établissement tricolore comme en 2015, l’UPMC se place au 39e rang (36e en 2015) et confirme sa place de 3e d’Europe continentale, distancée, comme l’année dernière, par le Swiss Federal Institute of Technology Zurich et l'université de Copenhague (30e)'. Pour notre presse ont lit 'Le département du Ministre n’a pas apprécié le dernier classement de Shanghaï qui n’a retenu aucune université marocaine dans son top 500, et il le fait savoir. Pour le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, «comparer les universités marocaines avec leurs homologues américaines et britanniques est une chose inadmissible, et ce pour plusieurs raisons objectives, indique le ministère dans un communiqué. Et d’ajouter : «La comparaison logique des établissements universitaires marocains doit être faite avec les universités des pays arabes et africains»'
Si pour le classement Shanghai le Maroc ne trouve pas sa place, le classement du magazine britannique 'Times Higher Education' lui a rendu juste (mais, il faut regarder les indicateurs adoptés). En effet, les universités Cadi Ayyad et Mohammed V ont été classées respectivement 14ème et 15ème selon le classement 2016 du top 22 universités de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), établi par le magazine 'Times Higher Education'. Ces deux universités étaient les seules à représenter l'Afrique du Nord. Selon le même magazine, les universités Cadi Ayyad, Mohammed V et Hassan II ont intégré le classement des 30 meilleures universités africaines pour l'année 2015, occupant respectivement les 10ème,
15ème et 22ème rangs.
Questionnements: Avons nous besoin de ces classement? Sont-ils fiables? Doit-on élaborer et adopter nos classements nationaux? Peut-on continuer à fonctionner sans classement et évaluation?
Liens
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